JEAN GUNNHILDR

Cet article a pour but de relater au mieux le lore de Jean. Du fait de l’avancement du jeu et des données à disposition, cet article est fortement susceptible de varier au fil du temps, par rapport aux futurs apports du jeu, par le biais d’events, d’histoire et autres.

HISTOIRE

Jean est la fille de Frederica Gunnhildr et de Seamus Pegg, ainsi que la sœur aînée de Barbara. Descendante du prestigieux Clan Gunnhildr, Jean est la Grande Maîtresse par intérim des Chevaliers de Favonius. Elle travaille sans relâche dans la gestion des troubles à travers Mondstadt et dans le maintien de l’ordre dans cette Cité de la liberté. Elle prend donc ses responsabilités et ses tâches très au sérieux, même si celles-ci peuvent sembler insignifiantes, comme par exemple le fait de devoir retrouver un chat perdu… Dû à son caractère, Jean s’épuise souvent à essayer d’achever les commandes des sections locales, et ce malgré l’inquiétude de ses collègues.

Son dévouement découle de deux raisons : son éducation en tant qu’enfant du Clan Gunnhildr et son apprentissage aux côtés de Varka, l’actuel Grand Maître des Chevaliers de Favonius. Celui-ci prend systématiquement ses propres devoirs à la légère, mais sa personnalité détendue et indisciplinée a contribué à la maturité de Jean, qui ne montre aucun ressentiment envers cette attitude. En effet, elle préfère se concentrer sur la prospérité de la ville jusqu’au retour du Grand Maître.

L’éthique de Jean est appréciée tant des citoyens de Mondstadt que de ses confrères et est même respectée par d’autres organisations. Cependant, bien qu’elle préfèrerait utiliser des méthodes pacifistes pour résoudre tous les problèmes, elle n’hésitera pas à recourir à la force si nécessaire.

Finalement, elle considère Vennessa comme un modèle en raison de ses exploits et de son héritage. Elle s’assure de faire subsister cette légende et d’assurer la sécurité de Mondstadt afin que ce mythe ne se tarisse jamais. Ainsi, quand elle en ressent le besoin, elle n’hésite pas à aller se ressourcer près du grand arbre de Ventlevé.

FAMILLE

Le Clan Gunnhildr est la plus ancienne famille de chevaliers de Mondstadt, remontant même avant l’écriture de la toute première épopée. Cependant, faire partie de cette longue et fière lignée peut aussi être un fardeau.

Jean a été élevée par sa mère dans le but de devenir le successeur du clan. Elle a été formée à tous les savoirs et toutes les qualités dont un chevalier doit faire preuve : la discipline, l’étiquette, la connaissance de l’Histoire et des ballades, ainsi que la maîtrise de l’épée et le maintien d’une forme physique de pointe. Ce n’est qu’en respectant cette norme que Jean peut porter le manteau du Clan Gunnhildr, dont la devise est : « Pour Mondstadt, comme toujours ».

Enfant, Jean a une fois levé la tête de son livre, « Brise au milieu de la forêt », et a vu les autres enfants de son âge jouer joyeusement avec des moulins à vent devant la fenêtre. La jeune Jean a compris à ce moment-là ce que signifiait pour elle la devise de sa famille. Désormais, lorsqu’elle lève la tête de ses piles de paperasse et qu’elle voit la prochaine génération d’enfants s’amuser avec ces jouets, Jean n’a aucun regret pour ses années de service. « Vous devez tout donner pour faire ce qui est juste. Toujours. »

Le père de Jean, Seamus Pegg, est quant à lui un célèbre aventurier connu de tout le continent. Quand il est arrivé à Mondstadt, il s’est dépoussiéré de son passé et a recommencé sa vie à l’Église de Favonius. Il est monté à de hautes fonctions en son sein, devenant connu comme le Cardinal de l’Aube. Il se sépara finalement de son épouse Frederica, et la jeune Jean, tenant la main de sa mère, regardait les silhouettes de son père et de sa sœur Barbara s’éloigner de plus en plus. Plus tard, Barbara suivit les traces de son père et rejoignit l’Église de Favonius, devenant la diaconesse très aimée du peuple. Aujourd’hui, Jean veut se rapprocher de sa petite sœur biologique, mais ne peut se résoudre à rien face aux yeux évasifs de Barbara. Peut-être qu’une maladresse trop similaire est un signe que le sentiment est partagé.

ORDRE DE FAVONIUS

Compte tenu de tout ce que Jean a apporté en tant que Grande Maîtresse par intérim, les gens oublient parfois qu’il y a, en fait, un Grand Maître qui est son supérieur. Cela ne la dérange pas du tout : son rôle et son titre au sein des Chevaliers de Favonius n’affectent en rien son éthique de travail. Sa passion, son honnêteté et sa minutie viennent d’abord de sa formation qui lui a inculqué un esprit chevaleresque dès son plus jeune âge, puis, des  enseignements dévoués de Varka, le Chevalier libre d’esprit de Borée et Grand Maître des Chevaliers de Favonius actuellement envoyé en croisade. On peut dire en effet qu’il est le chevalier des nouvelles frontières et des conquêtes légendaires, tandis qu’elle est le chevalier du maintien de la paix et de la liberté. Finalement, Jean n’en veut pas à Varka : peut-être y a-t-il de la sagesse dans sa conduite ? Mais n’oublions pas que ce que Varka laisse d’inachevé tombe sur les épaules de Jean…

Il y a six mois de celà, Varka a conduit les Chevaliers d’élite de Favonius dans une autre expédition loin de Mondstadt – une expédition, comme on peut s’y attendre du caractère du Grand Maître. Après avoir vu celui-ci partir, Jean s’assit près de la fenêtre et se dit : « À votre retour, je vous montrerai une Mondstadt plus gentille, plus prospère et plus paisible. » 

Jean reçu le titre de « Chevalier au pissenlit » à l’âge de quinze ans, dénomination également connue sous le nom de « Chevalier Croc du Lion ». Transmis à travers des générations de chevaliers, le titre n’est décerné qu’aux chevaliers les plus distingués. Le jour où elle reçu le titre, Jean s’est excusée des célébrations qui ont suivi la cérémonie. Puis, comme pour suivre les traces de son héroïne d’enfance, elle alla se tenir devant le grand arbre de Ventlevé. Ce titre représente Vennessa : résistance et bienveillance. Ainsi, ce grand arbre marque la fin du premier voyage du Chevalier Croc du Lion, et le début de celui de Jean.

ŒIL DIVIN

Jean est sans aucun doute l’une des meilleures épéistes de Mondstadt. Mais dans son cœur, elle préfèrerait être le bouclier qui défend la liberté et le chant plutôt que l’épée qui tranche la corruption et les ténèbres. « Protéger » a toujours été plus difficile que « détruire ».

À l’époque où elle a été promue de Capitaine de son escouade à Maître des Chevaliers de Favonius, un énorme défi se dressait devant elle. De l’extérieur, les Fatui exerçaient une pression diplomatique, et de l’intérieur, des traîtres de l’ancien inspecteur Eroch dissimulaient la vraie raison de la mort du père de Diluc. Jean réussit à repousser cette pression extérieure et à éliminer les chevaliers corrompus ainsi que les nombreux complots de l’Ordre des Abysses, rétablissant ainsi l’autorité des Chevaliers de Favonius.

C’est après cet épisode, quand tout semblait se calmer, qu’elle reçu son œil divin. Elle n’oubliera jamais ce moment où la brise effleurait sa main et où le monde semblait disparaître, à l’exception de la devise séculaire de la maison des Gunnhildr : « Pour Mondstadt, comme toujours. »